01818
Paeonia anomala L.

Mantissa altera, 247 1771

Status:

Species

 

 

1890

Lynch's description

 

Sub-genus Paeon. Herbaceous. Petals not leathery, large and expanding, much exceeding the sepals.

A. Leaves pinnatisect, with numerous narrow divisions, glabrous. (See fig. 26.)

5. P. anomala, L., Pall. Fl. Ross; t. 85 (P. sibirica), described as P. laciniata at p. 98; Bot. Mag., t. 1754.—

The type alone is figured; it has glabrous carpels, with other marks of distinction, and may not be in cultivation—though P. sibirica from Canon Ellacombe, called anomala in the Kew Herbarium, might prove to be it. The cultivated forms belong to one botanical variety, P. a. insignis. It has, stems 1 to 2 feet high ; leaves about ten, the lower about one-third or one-quarter the length of stem; segments lanceolate; carpels with red pubescence and leaves reducing to the flower (typ.), or with leaves not reducing to the flower (P. Barr), or having carpels with white pubescence (P. W. Moore). The leaves are sometimes very slightly pubescent.

 

 

1946

link to Stern's description:

1976

Winterholler

1986

Sokolov: Chemical Content an medical use

 

Sokolov: Chemische Zusammensetzung und medizinische Anwendung

1987

Uspenskaja

1995

Kapinos & Dubrov

 

P.anomala L. - abnormal peony or Mary-root

Native to the eastern part of Russia, the Ural, Altai, Siberia, China and Mongolia, in forests, forest margins, clearings and meadows. The stems have only 1 flower, 80-100cm high. The leaves are 2-times triple divided with narrow segments. Flowers 9cm in diameter, purple, early (near Moscow in the end of may). It has a number of variants. One of the most popular species-peonies in our country.

 

© translation from the Russian by Dr. C. Burkhardt

1995

Cullen & Heywood in Tutin: Flora Europaea

 

2. P. anomala L., Mantissa Alt. 247 (1771). Stems 50-100 cm. Leaf-segments numerous, the ultimate segments deltate or subulate, more than 5 mm wide, glabrous beneath, with minute bristles along the main veins on the upper surface. Flowers 7—13 cm in diameter, red. Filaments yellow. Follicles 3-5 , c. 2 cm. 2n = 10. N.E. Russia. Rs(N, C). (N. Asia.)


Most European plants of this species belong to var. intermedia (C. A. Meyer) B. Fedtsch., with villous follicles, and are regarded by some Russian authors as var. intermedia (C. A. Meyer) Krylov of P. hybrida Pallas. Var. anomala, with glabrous follicles, is restricted in Europe to parts of Ural.

1999

Eric Schmitt:


LES PIVOINES

ÉTUDE SYSTÉMATIQUE DU GENRE PAEONIA L.

Plantes de Montagne et de Rocaille

Société des Amateurs de Jardins Alpin

1999:191 574-583

Groupe Anomala

Ce groupe comprend Paeonia anomala, largement répartie de la Russie d'Europe jusqu'à la Chine et P. veltchii, originaire de Chine, espèces bien présentes dans les collections. P. emodi, généralement traitée dans le groupe Lactiflora est replacée dans ce groupe car elle présente des affinités avec P. anomala et P. sterniana. P. sinjiangensis et P. altaica, espèces chinoises inconnues dans les jardins sont également mentionnées.


P. anomala Linné, 1771

Synonymes : P. laciniata Pallas, 1788

P. sibirica Pallas, 1788

P. hybrida Pallas, 1788

P. intermedia C.A. Meyer ex Ledebour, 1830


subsp. anomala

Synonymes : P. anomala var. hybrida (Pallas) Trautvetter, 1860

P. anomala var. hybrida forma intermedia (C.A. Meyer) Tautvetter, 1860

P. anomala var. typica sensu Regel, 1861 et Huth, 1891

P. anomala var. nudicarpa Huth, 1891

P. hybrida var. typica Krylov, 1901

P. hybrida var. intermedia (C.A. Meyer ex Ledebour) Krylov, 1901.

P. anomala var. intermedia (C.A. Meyer ex Ledebour) B. Fedtschenko,1905

P. anomala var. angustifolia I.M. Krasnoborov, 1975

Tiges de (20) 40 à 80 (100) cm. Feuilles biternées glabres au-dessous, avec de minuscules poils sur la face supérieure le long des nervures principales. Folioles principales brièvement pétiolées, divisées en nombreux segments de 0,3 à 2,5 cm de large, le segment terminal subulé. Fleurs rosé foncé ou rouges de 7 à 13 cm de diamètre, étamines jaunes, 2-3 à 5 follicules glabres à pubescents de 2 cm de long, graines noires. Floraison fin mai-juin.

2n = 10 : Lavrenko & Serditov (1985-86; nord de la Russie d'Europe, république autonome des Komi).

Large distribution en Russie : nord de la Russie d'Europe (régions arctiques de la presqu'île de Kola jusqu'à l'Oural, plaines le long des monts Oural), Sibérie (plaines de l'Ob, lénisséi, Lena, monts Altaï et Saïan).

Asie Centrale : sud et est du Kazakhstan (sud de l'Oural, Altaï, ouest du Tien Shan, Dzungarie, Ala Tau, Tarbagataï), centre et nord du Tadjikistan (Pamir Alaï, monts Hissar), sud-est de l'Ouzbékistan, Kirghizistan.

Nord et centre de la Mongolie (monts Khangaï, région de Dahran), Chine (nord-ouest du Xinjiang, dans les montagnes entre 1200 et 2 900 m).

C'est l'espèce la plus septentrionale, qui dépasse le cercle polaire dans la presqu'île de Kola et au nord de la Sibérie. Elle pousse dans des forêts claires, montagnes et steppes, au milieu de buissons.

Elle est inscrite dans les Livres Rouges de la flore menacée de Russie (Takhtajan, 1988), Yakoutie (Andrejev, 1987), Kirghizistan (Tkatchenko & Assorina, 1978), Kazakhstan (Vintergoller, 1976).

La présence de P. anomala dans les plaines de la région de Ouralsk (Kazakhstan, au nord de la mer Caspienne) mentionnée par Gamaiounova (1961) est très douteuse. Elle est également indiquée sans certitude par Hultén & Pries (1986). Cette région est en effet très peu éloignée des limites de la zone de répartition de P. tenuifolia (région de Saratov). Mais celle-ci n'est pas mentionnée dans la flore du Kazakhstan.

Cullen & Heywood (1964) précisent que la plupart des P. anomala en Europe correspondent à la variété intermedia et que la variété anomala à follicules glabres est limitée à une partie de l'Oural.

Pan (1979) reconnaît également en Chine P. anomala var. intermedia. Cependant, une étude récente menée par des botanistes chinois (Hong, Pan & Li 1994) a démontré que les carpelles de cette variété peuvent être soit complètement glabres, plus ou moins pubescents en jeunesse et glabrescents en fruits ou plus fréquemment, fortement duveteux; et cela au sein d'une même population.

De ce fait, ils proposent de considérer P. anomala var. intermedia comme synonyme de P. anomala.

La description de P. anomala var. angustifolia est très succinte : tiges jusqu'à 50 cm de haut, segments foliaires lancéolés de 5 à 10 mm de large, fleurs de 6-7 cm de diamètre. Floraison en juin.

Cette variété est originaire du sud de la Sibérie, à l'ouest des monts Saïan, dans des forêts de conifères autour de 1700 m. Néanmoins, ses caractères distinctifs : taille de la plante assez réduite, folioles étroites; et son origine géographique (l'ouest des monts Saïan est peu éloignée de la région de Barnaul) rapprochent cette variété de P. hybrida.

Cependant, rien ne la distingue des caractères généraux de P. anomala, dans laquelle est incluse P. hybrida. La variété angustifolia est donc placée comme synonyme de P. anomala subsp. anomala.


subsp. pamiroalaica (P.N. Ovchinnikov) R. Cooper, 1988

Basionyme : P. intermedia subsp. pamiroalaica P. N. Ovchinnikov, 1975

Diffère du type par ses feuilles tri ou quadriternées; segments primaires longuement pétioles, segments ternaires longs, largement lancéolés et entiers; fleurs de grande taille avec au moins 5 sépales dont deux foliacés et 8 à 14 pétales. Floraison en juin. Originaire du Tadjikistan, dans les monts Hissar (ouest du Pamir Alaï), où elle pousse dans les zones subalpines entre 2500-3000 m, dans les prairies et au milieu des arbustes.

La description de cette sous-espèce est assez imprécise, elle semble peu différente de la sous-espèce anomala. L'absence de spécimens d'herbier ou de plantes en culture ne permettant pas de juger ses caractères, P. anomala subsp. pamiroalaica est maintenue comme une sous-espèce distincte.

Paeonia anomala a été mentionnée pour la première fois par Gmélin dans le 4e volume de Flora Sibirica (1769) sous le nom de Paeonia fructibus quinque glabris patentibus (Pivoine à 5 fruits glabres étalés), dénomination non conforme au système linnéen. Linné l'a alors décrite en 1771 sous le nom de P. anomala, en citant la référence de Gmélin ; mais elle est encore citée sous son ancienne appellation dans le « Voyage en différentes provinces de l'Empire de Russie » de Pallas (1776), qui la nommait aussi P. lobata et P. quinquecapsularis.

Dans Flora Rossica, Pallas (1788) a établi une description précise de cette pivoine, nommée P. laciniata. Il plaçait en synonyme P. anomala et citait la référence de Gmélin. Pallas indique qu'elle est originaire des versants de l'Oural et de toute la Sibérie jusqu'au fleuve Lena et au sud de la Sibérie. Il précise également que les racines de cette pivoine sont utilisées dans l'alimentation par les autochtones Mongols et Tatars de la région de Krasnoïarsk, tout comme P. lactiflora. P. sibirica est le nom donné à. l'illustration de P. laciniata (planche 85).

Pallas a décrit aussi dans cet ouvrage P. hybrida, originaire des versants sud de la vallée du fleuve Oural et près de Barnaul, sur l'Ob. Mais il la compare à une plante cultivée au Jardin Botanique de St-Petersbourg, apparue dans un semis de P. tenuifolia, plantée près de P. anomala; laissant supposer une origine hybride à P. hybrida. Cette observation est à l'origine d'un certain doute quant à l'identité de cette espèce.

Meyer (1830) distingue dans P. anomala (carpelles très étalés) une variété à carpelles glabres et une autre à carpelles pubescents. Il a décrit P. intermedia comme une espèce nouvelle, aux caractères intermédiaires entre P. anomala et P. officinalis. Elle diffère de la première par ses carpelles fortement pubescents plus érigés et de la seconde par ses folioles lancéolées non atténuées à la base. P. hybrida est reconnue comme une espèce distincte par ses folioles linéaires-lancéolées et ses carpelles pubescents.

L'utilisation de ces appellations a été très confuse. Ainsi, Pallas (1795) reconnaissait P. hybrida en Crimée, dans son «Catalogue des espèces de végétaux spontanés observés en Tauride» et précise qu'elle fait partie des espèces qui ne se rencontrent pas dans le reste de l'Empire de Russie, sauf dans le Caucase. Ce nom, a également été employé par Bieberstein (1808) pour une pivoine de la région de Stavropol (nord du Caucase).

Cette P. hybrida, différente de l'espèce de Barnaul, a été finalement décrite par Ruprecht (1869) sous le nom de P. biebersteiniana. Cependant, Baker (1884) considérait encore P. laciniata et P. hybrida comme deux variétés de P.

tenuifolia à segments larges; tandis que Lynch (1890) traitait P. hybrida comme une espèce distincte de P. tenuifolia, originaire du Caucase et de la Crimée.

Regel (1861b) reconnaît P. anomala comme le type à carpelles glabres (var. typica); tandis que Trautvetter (1860) a réduit P. hybrida au rang de variété de P. anomala, et P. intermedia comme une simple forme de la variété hybrida.

Huth (1891) a divisé P. anomala en 4 variétés : (alpha) typica, folioles de 10 mm de large, carpelles juvéniles pubescents, glabres à maturité; (beta) hybrida, folioles de 3-5 mm de large, carpelles comme le type, dans laquelle est incluse P. intermedia; (gamma) nudicarpa, carpelles juvéniles glabres; (delta) emodi, folioles de 20 à 40 mm de large, 1-2 carpelles pubescents.

Fedtschenko (1904) considère P. hybrida comme une plante d'origine hybride et reconnaît sous P. intermedia la forme naturelle originaire du sud de la Sibérie et du Turkestan. Il a toutefois réduit P. intermedia au rang de sous-espèce, puis de variété de P. anomala.

La variété intermedia a été reconnue par Stern (1946) comme étant le type à carpelles pubescents de P. anomala. Elle se rencontrerait dans les mêmes zones que le type à carpelles glabres, dans l'ensemble de l'aire de répartition de P. anomala.

Cependant, la plupart des botanistes russes considèrent que P. anomala présente aussi bien des carpelles glabres ou pubescents. L'appellation intermedia, limitée à certaines populations d'Asie centrale et du sud de la Sibérie, ne peut s'appliquer aux populations à carpelles pubescents de la partie européenne de l'aire de P. anomala. Celles-ci sont donc désignées sous l'appellation P. intermedia auct. par Orlova (1956) et Tolmatchev (1971).

Ces populations des montagnes d'Asie centrale et du sud de la Sibérie sont toujours reconnues comme une espèce distincte de P. anomala par la plupart des botanistes russes. Leur appellation varie selon deux tendances. Soit P. hybrida est considérée comme une dénomination confuse associant une plante d'origine hybride et ces populations sont appelées P. intermedia (Fedtschenko, 1904-1905; Ovchinnikov, 1975); ou bien P. hybrida est reconnue comme une espèce naturelle et l'espèce d'Asie centrale est traitée sous cette appellation dans laquelle est incluse P. intermedia (Schipczinski, 1937; Gamaiounova, 1961 ; Takhtajan, 1988; Vereschagina, 1991).

Selon Schipczinski (1937) P. hybrida diffère de P. anomala par sa taille plus basse (20 à 50 cm), ses feuilles avec des segments étroits, de 3-5 (10) mm et 2 à 3 carpelles fortement pubescents, graines marron-noir. Se basant sur le concept de Krylov dans la Flore de l'Altaï (1901), il distingue deux variétés :

var. typica, tiges de 20-30 cm, folioles de 3-5 mm.

var. intermedia, tiges de 50 cm, folioles de 4-10 mm.

Schipczinski précise que cette dernière variété ressemble à P. anomala mais que d'après la couleur de ses graines, sa façon de pousser et sa répartition dans les zones de steppe montagneuse plutôt qu'en forêt, elle doit être considérée comme une variété de P. hybrida.

Cependant, les diverses descriptions de P. hybrida ou P. intermedia dans les flores du Kazakhstan, Kirghizistan ou Tadjikistan indiquent une hauteur des plantes de 40 à 80-90 cm, un nombre de carpelles variant de 2 à 5. Stebbins (1939) a étudié avec précision l'origine de P. hybrida. Cette espèce a été décrite par Pallas en 1788 à partir d'une plante poussant dans le Jardin Botanique de St-Petersbourg, entre P. tenuifolia et P. anomala. Le caractère stérile de cette plante conduisait Pallas à supposer une origine hybride. Une pivoine identique mais fertile a ensuite été découverte dans la région de Barnaul et P. hybrida a enfin été reconnue comme une espèce vraie.

Saunders, vers 1930 a réalisé le croisement entre P. anomala et P. tenuifolia. Les plantes obtenues, identiques à la description et la planche illustrant P. hybrida dans « Flora Rossica » (1788) étaient stériles et possédaient exactement les mêmes caractéristiques que P. hybrida provenant du Turkestan; ces dernières plantes présentant un pollen complètement fertile non caractéristique d'une plante hybride.

Des plantes également très proches de P. hybrida étaient cultivées sous les noms de P. tenuifolia var. hybrida et P. tenuifolia var. latifolia. Ces plantes ont été reconnues comme tétraploïdes (2n=20) par Dark (1936) alors que P. tenuifolia et P. hybrida sont diploïdes. Elles sont également fertiles mais diffèrent de P. hybrida par leurs feuilles pubescentes au revers et les sépales et carpelles plus grands. Stebbins suppose que ces pivoines proviennent du sud de la Russie ; ou sont peut-être des hybrides de jardins d'origine inconnue, car il n'existe pas d'échantillons d'herbiers de ces variétés récoltés dans la nature.

P. hybrida est également assez semblable à P. x saundersii (P. tenuifolia x P. mascula subsp. triternata). Elle diffère essentiellement par ses folioles plus finement incisées, très peu ou non pubescentes et ses fleurs plus petites avec un disque presque absent et des follicules moins étalés à maturité.

En conclusion, Paeonia hybrida est reconnue sous trois aspects :

- Une pivoine originaire d'Asie Centrale et de l'Altaï, présentant de nombreuses affinités avec P. anomala, généralement traitée comme une espèce distincte par les botanistes russes.

- Une forme de P. tenuifolia à segments larges, originaire de Crimée, Caucase, Ukraine, autrefois nommée P. hybrida mais actuellement reconnue comme une sous-espèce de P. tenuifolia (subsp. biebersteiniana) ou comme une espèce disticte (P. biebersteiniana).

- Un hybride entre P. anomala et P. tenuifolia obtenu avant 1788 au Jardin Botanique de St-Petersbourg puis par fécondation artificielle par Saunders aux États-Unis mais qui présente exactement les mêmes caractères que la plante trouvée dans l'Altaï, hormis le fait d'être stérile.

Il est toutefois surprenant de constater qu'une pivoine obtenue par hybridation dans un jardin soit presque identique à deux populations découvertes dans la nature et distantes de près de 3 000 km, dans des zones où l'aire de répartition des deux parents respectifs ne se recoupe pas. D'une manière générale, les aires de répartition de P. anomala et P. tenuifolia sont totalement distinctes.

Stebbins (1939) considère que P. anomala est, avec P. emodi, l'une des espèces les plus primitives de la section Paeonia (espèces herbacées) car, de par la forme de ses feuilles, sépales et follicules, elle présente des affinitées avec P. delavayi (espèce arbustive).

P. delavayi (ou son ancêtre) s'était déjà différenciée au cours du Secondaire ou au début du Tertiaire (environ 100 millions d'années) pour donner naissance à la forme primitive de P. californica, présente en Californie. On peut donc admettre que P. anomala s'est différenciée de P. delavayi au cours de cette période.

Kemularia -Natadze (1961) précise que P. anomala et P. veichii dérivent d'un même ancêtre présent dans les forêts au cours dirtertiaire. Cerui-ci aurait évolué, du fait des changements climatiques et écologiques, en différentes espèces adaptées aux conditions de vie dans les steppes, dont P. tenuifolia serait le plus jeune descendant.

Cette lente évolution dans le temps explique peut-être la présence de deux taxons similaires dans des zones très éloignées; ainsi que la possibilité d'obtention d'un hybride identique à une plante trouvée dans la nature mais dont les parents sont géographiquement distintcs.


Scientific papers: P. anomala L.

hybrids


Hybriden

synonymes:
fructibus quinque glabris patentibus Gmelin
quinquecapsularis Pallas

laciniata Pallas

sibirica Pallas
anomala L. var. typica Regel
anomala L. var. nudicarpa Huth
anomala L. var. typica Huth
anomala L. var. angustifolia Krasnoborov

anomala L. var. anomala Cullen & Heywood


Wie hoch wird P. anomala? How tall grows your anomala?
Welche Unterschiede bestehen zwischen der mittelasiatischen und der nördlichen Form? Are visible differences between the middle-asian and the northern types?
Gibt es Unterschiede zwischen P. anomala und P. intermedia? - Siehe Hong's Arbeit über dieses Thema: 1. Die Wurzelanatomie ist grundverschieden. P. anomala hat rübenartige Wurzeln, P. intermedia süßkartoffel-ähnliche Knollen, ähnlich P. tenuifolia. Unterscheidungsmerkmal bei Pflanzen im Garten: Das Sepal-Merkmal: P. anomala (einschließlich ssp. anomala und ssp. veitchii hat kleine Appendices an den Sepalen, bei P. intermedia sind mindestens 2 Sepalen ohne Appendix, rund. Are there really differences between P. anomala and var. intermedia? - Yes, two different species!

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P. anomala of Leo Smit

Hermann Fuchs' plant

Michael Miely


different forms of P. anomala in Josef Halda's garden:

anomala/veitchii intermediate type from China Sichuan Songdian

anomala, the smallest form from Mongolia

anomala typical form / Mongolia/ Altai

anomala very large white form

anomala typical form N. of Baikal

anomala very tall form (from?)

anomala Sayan Mts.

anomala nordic form (Ural Mts.)

Pictures of P. anomala made by Josef Halda on their natural habitats: anomala





Carsten Burkhardt's Web Project Paeonia - The Peony Database

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